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 Historique de la campagne (10/07)

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Dragosani
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MessageSujet: Historique de la campagne (10/07)   Historique de la campagne (10/07) Icon_minitimeJeu 11 Oct - 14:24

je vous avais promis de vous l'envoyer je vous le fais donc suivre, voici l'historique de base de la campagne 2007-2008.



Les secrets de Pharos
Campagne Warhammer 40000
Halo de Fer 2007-2008





Bienvenue dans la campagne de l’association Halo de Fer pour cette saison 2007-2008 qui je l’espère vous permettra de redécouvrir les joies d’étriper son adversaire dans la bonne humeur ! Avant de commencer à vous détailler le fonctionnement de cette campagne narrative, je vais vous présenter le théâtre des opérations ce qui vous permettra de vous mettre dans l’ambiance. N’attendez pas de carte générale dans ce document car celle-ci vous sera fournie dans les jours qui viennent. Certaines cartes plus détaillées vous seront fournies lors de vos briefings avant chaque partie. Je vais donc vous présenter le système de Pharos, qui deviendra avec un peu de chance votre nouvelle résidence secondaire ou le tombeau de vos ambitions (et de vos hommes accessoirement !) si vous êtes moins doués.



Description sommaire de Pharos

Le système de Pharos est composé d’une planète principale (Pharos) et de sa petite lune, Cruciatus.

Pharos représente à peine la moitié de la masse totale de la sainte Terra. Bien qu’il soit certain qu’elle eut à l’origine accueilli une végétation florissante, il semble que cette époque remonte à plusieurs millénaires car elle est aujourd’hui entièrement enveloppée d’une couche de béton et de plastacier sur le moindre mètre carré de sa surface. Quelques constructions permettent de s’imaginer ce que fut le relief d’antan car les architectes n’ont pas véritablement cherché une quelconque inspiration esthétique mais ont davantage œuvré dans le fonctionnel et les structures optimisant l’espace restreint de cette planète. Les principales agglomérations ont donc suivi le relief naturel de la surface. Ainsi, les quartiers les plus hauts ont été construits sur les anciens pics d’antiques montagnes alors que les habitants des bas quartiers ont sous leurs pieds les anciens sols sous marins des gigantesques océans qui recouvraient près de la moitié de la superficie de Pharos. On peut donc dire que malgré l’omniprésence du béton et du métal, cette planète présente quelques caractéristiques qui finalement rappellent celles des continents formés naturellement et délimités par les bas quartiers, à l’image des océans. Il existe donc des variations d’altitude de plusieurs kilomètres entre les points les plus hauts et les plus bas de cette planète.

Cruciatus est une petite lune qui gravite dans l’orbite de Pharos et qui n’abrite à l’heure actuelle des infrastructures importantes que dans la partie septentrionale de son hémisphère nord. La plupart de ces constructions ont été établies sous la surface. En effet, bien que l’atmosphère y soit parfaitement respirable, la vie en surface y est rendue difficile car cette lune présente une particularité qui la rend unique. Une ceinture composée de milliards de fragments de planètes et d’astéroïdes gravite autour de ce satellite. Il n’est pas rare que des morceaux de roche stellaire se détachent de cette ceinture pour terminer leur course en percutant Cruciatus. Ceci a pour effet de détruire une petite partie de l’écosystème sur plusieurs kilomètres à la ronde. Il semble qu’à l’heure actuelle peu d’êtres humains aient réussi à s’adapter aux rigueurs de la vie en surface. Seules quelques colonies de nomades semblent être en mesure de survivre ainsi et de s’implanter durablement sur cette lune. Il est malgré tout difficile de les considérer comme complètement humains car nombre d’entre eux présentent d’impressionnantes mutations ou malformations héréditaires. Parmi les plus connus de ces tribus se trouvent les clans de Kherdeïdes, de farouches cavaliers (descendants d’anciens colons ou parias) qui présentent la particularité d’être dotés de têtes cornues ou de têtes de boucs. Cette rude planète possède donc une surface striée par de nombreuses blessures dues aux impacts de météorites qui dessinent d’étranges clairières circulaires au centre d’immenses forêts impénétrables sur l’hémisphère sud ou de steppes arides au nord. Quelques massifs montagneux sont également présents sur ce monde sauvage.

L’astre qui a permis l’apparition de la vie sur Pharos et Cruciatus est Néméïa, distant de plusieurs millions d’années lumière de la planète mère de ce système. Pharos décrit une orbite elliptique autour de ce soleil de telle sorte que cette planète ne connaît le jour que six mois tous les cinq ans selon la datation en vigueur sur Terra. Cette saison est d’ailleurs appelée Le Grand Solstice. En dehors de cet évènement Pharos et Cuciatus sont le plus souvent baignées dans une pénombre surnaturelle car les faibles rayons de Néméïa ne dégagent qu’une lumière fantomatique et diffuse. Ce soleil est de taille très modeste et ne produit que peu de chaleur et de lumière. La température est donc basse sur Pharos lors de l’hiver continuel qui y règne avant de devenir plus étouffante lors du Grand Solstice. Cruciatus ne semble pas être sujette aux variations de température de sa planète voisine et le climat y est toujours tempéré. Ceci n’a d’ailleurs jamais pu être expliqué par aucun des scientifiques de l’Adeptus Mechanicus.

Le système de Pharos est donc de dimensions réduites mais bien que de taille modeste il n’en demeure pas moins important aux yeux de l’Adeptus Mechanicus et surtout de l’Imperium.



Histoire de Pharos.
Afin de comprendre quels sont les intérêts en jeu sur cette planète, il convient de revenir quelques 454 ans en arrière alors que ce système (désigné alors sous le nom de code de M613A40) était redécouvert par l’Adeptus Mechanicus.

A cette époque, le Mechanicum s’était lancé dans une vaste campagne de reconquête du savoir et avait pour cela fait appel à de nombreux agents de sa tentaculaire organisation. Des centaines de flottes avaient pris l’espace depuis Mars et scrutaient lentement et minutieusement la galaxie à la recherche de colonies oubliées et de trésors technologiques du passé. Après plus de 100 ans de campagne, la flotte n° 40 avait déjà revendiqué la découverte et la conversion de 31 planètes ce qui constituait déjà en soi un record. Ceci peut s’expliquer par le fait que le dirigeant de cette expédition, le magos Tritas Scipio, figurait parmi les plus brillants stratèges qu’employait le Méchanicum à cette époque. Le sens stratégique de ce prêtre guerrier était surtout associé à une logique froide et mécanique. En effet, il ne laissait aucune chance aux gouvernements récalcitrants des planètes reconquises. Il s’était entouré d’un groupe de redoutables Logis qui en quelques minutes décidaient de la vie de millions de personnes. Si les croyances ou les orientations technologiques ne convenaient pas aux 15 membres de ce pseudo tribunal, il était immédiatement décidé de « formater » la civilisation rencontrée, la décision finale étant laissée à Tritas Scipio. Le jugement de cette assemblée était si impitoyable qu’il fut baptisé le « conseil de Damoclès » par les hommes d’équipage de cette flotte. Les différents Loguis étaient des spécialistes reconnus dans de nombreux domaines tels que les SCS, les accords entre le Mechanicum et l’Empereur posant les fondations de l’Imperium. Ils étaient particulièrement intransigeants sur tout ce qui touchait à la Théologie Mécanique, crédo primordial dans la vie de tout membre du clergé de Mars. En signe d’humilité, la 40e flotte ne voulut se choisir aucune appellation car il semblait important à Scipio de montrer sa totale dévotion a l’Adeptus Mechanicus en tant que membre anonyme de cette gigantesque entreprise. Ce furent pourtant les instances dirigeantes du Mechanicum qui finirent par surnommer cette flotte comme la flotte des « assimilateurs » tant leurs résultats impressionnaient même les représentants du Ministorum, organe impérial viscéralement hostile au culte du Dieu Machine.

Malgré cette reconnaissance méritée, la flotte n°40 n’avait pas assimilé de nouvelle planète depuis plus de 12 ans ce qui sembla être une éternité au conseil de Damoclès. Même si les planètes conquises étaient parfaitement disciplinées et dociles, cette flotte n’était pas destinée à l’occupation mais a l’exploration et la reconquête. En ceci Tritas Scipio estimait que lui et ses subordonnés étaient en train de faillir à leur devoir. Les forces de discipline Skitarii laissées dans les systèmes planétaires reconquis semblaient plus actives et efficaces que les « assimilateurs » mais cela allait bientôt changer…La douzième année approchant de sa fin, la flotte n° 40 de cette croisade scientifique parvint au nord ouest du Maëlstrom et fut surprise de recevoir le message suivant : « Bienvenue à vous frères, le Dieu Machine est heureux de votre venue et attend avec impatience nos retrouvailles. Rejoignez les fils de l’Omnimessie et que nos connaissances s’unissent pour la gloire de l’humanité. »

Tritas Scipio donna l’ordre d’analyser ce message afin d’en établir l’authenticité et la conformité avec les procédures standards du Mechanicum concernant les communications a distance. Au bout de 5 longues minutes, le Logis Diritas donna les conclusions du conseil : il était possible de prendre contact avec mes mystérieux émetteurs de ce message car ceux-ci utilisaient une technologie humaine de type GCS mais avec une variante de type inconnu qui demandait une enquête complémentaire. La nouvelle des retrouvailles des frères du Mechanicum fut transmise par signal astropathique aux dignitaires de l’Adeptus Mechanicus directement sur Mars. Une chose préoccupait tout de même Scipio : la mention des Fils de l’Omnimessie était archaïque et déplacée selon lui. De plus aucune mention n’avait été faite de l’Impérium de l’humanité dans ce message. Pas un des scanners longue portée n’avait détecté de mouvements à des milliers de kilomètres alentour. Seules quelques perturbations électromagnétiques avaient été repérées au nord de la position actuelle des Assimilateurs. Grâce à des indications présentes dans le message, des coordonnées précises permirent de localiser l’origine du message. Celui-ci semblait provenir d’un minuscule système planétaire dans la direction des perturbations. Une réponse fut donc élaborée et envoyée directement vers le nouveau système M613A40 (le 613e monde retrouvé par le Mechanicum et plus précisément par la flotte n°40). Elle prit la forme suivante : « Ici la flotte n°40 de l’Adeptus Mechanicus. Par la volonté de la sainte Terra et de Mars la rouge nous sommes ici afin de vous libérer des ténèbres et de vous transmettre la glorieuse lumière de l’Impérium de l’humanité. Nos intentions sont pacifiques et nous sommes heureux de nos retrouvailles, chers frères. » Les modalités d’une rencontre furent échangées et un contingent diplomatique fut mis sur pied en moins d’une heure standard. Il était constitué d’une dizaine de serviteurs et de Lexicanis accompagnés d’une vingtaine de servo crânes et autres familiers.

Bien que cette délégation prit place dans un transport d’apparence civile, une centaine de Skitarii (troupes de choc de Mechanicus) était présente dans la soute afin de se déployer à l’atterrissage et de sécuriser le périmètre. De plus cette navette disposait d’un système d’autodestruction et d’émetteurs radio longue portée si les choses devaient mal tourner. Les serviteurs protocolaires étaient donc sacrifiables contrairement aux soldats qui étaient précieux pour la suite des évènements. Ainsi partit la navette chargée des meilleures intentions et émissaires qualifiés mais aussi reliée par canal spécial aux systèmes d’armement des vaisseaux en orbite autour de M613A40. A mesure que le frêle vaisseau s’approchait du sol de cette planète, il devint évident que le message ne mentait pas et qu’il émanait bien d’une civilisation technologiquement avancée. Bien qu’il règne une oppressante obscurité sur cette planète a cette époque de l’année, de nombreuses villes se détachaient du fond noir qui remplaçait les vallées de cendres vu du ciel. Un nombre important d’astroports fût détecté par les senseurs de l’appareil ainsi que de nombreux axes de circulation. Quelques secondes après l’entrée dans l’atmosphère de la navette diplomatique, cinq chasseurs lourdement armés vinrent à leur encontre et les guidèrent vers leur zone d’atterrissage, une sorte de temple hexagonal de métal noir. Les appareils d’escorte leur semblaient étrangement familiers mais au lieu de rassurer les membres de la délégation, un curieux sentiment de malaise s’installa alors que les minutes passaient. Etait-ce dû a la couleur noire et sinistre du fuselage des appareils ou au crâne cybernétique grimaçant qui ornait le blason dessiné sur les ailes, personne ne sût le dire. Certains soldats mentionnèrent avoir vu des arcs d’énergie d’un vert électrique courir le long du corps de ces chasseurs mais ceci ne put être confirmé par la suite.


Dernière édition par le Jeu 11 Oct - 14:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Historique de la campagne (10/07)   Historique de la campagne (10/07) Icon_minitimeJeu 11 Oct - 14:25

La navette se posa exactement à 14h50 heure locale au beau milieu d’une nuit glaciale caractéristique de la mi saison de l’Hivernage, période la plus froide de ce monde. Les capteurs du transport impérial indiquaient une température au sol de -15°c et les parois du fuselage se plaignaient du changement soudain de température par de multiples craquements. Les diplomates avaient été conduits sur une plateforme à quelque 20 mètres au dessus du sol et attendaient une autorisation ou un signal pour déclencher l’ouverture des portes. Pour l’heure ils devaient se contenter d’observer ce qui se passait sur la plateforme d’atterrissage par l’intermédiaire d’écrans de contrôle. Ils virent ainsi qu’une vingtaine de soldats habillés de noir et protégés d’armures sophistiquées escortaient un cortège d’une dizaine d’hommes. Les gardes du corps semblaient équipés d’une variante de fusil laser à canon long brillant d’une lueur verdâtre. A cette vue, le lieutenant Latro mit ses Skitarii en alerte. Une silhouette plus imposante semblait se détacher du cortège, celle d’un homme en robe noire dont les membres inférieurs avaient été remplacés par quatre paires de pattes arachnéennes faites d’acier poli. Les autres membres du cortège semblaient partager la même morphologie que leurs gardes, un corps humanoïde et maigre qui, malgré leur apparence voutée dépassait les deux mètres. Les dix notables portaient tous une robe de velours noir ornée du même crâne cybernètique grimaçant serti dans un cercle d’ivoire. Ce symbole ressemblait à celui de l’Adeptus Mechanicus mais pour une raison inconnue, la nausée semblait envahir les techno adeptes et les soldats de Mars à mesure que leurs yeux contemplaient cet étrange reflet de leur humanité cybernétique. Arrivés à environ dix mètres du vaisseau du corps diplomatique de leurs frères de Mars, les soldats en noir s’immobilisèrent en rangées parfaitement ordonnées, gardant leurs étranges armés à portée de main, laissant juste assez de place pour que les notables puissent se tenir autour de leur supposé chef. Celui-ci s’avança alors dans le cliquetis de ses membres artificiels sur la paroi gelée de la plateforme et tendit les bras vers le ciel. Des dizaines de méca dendrites avaient remplacé les doigts de cet homme et semblaient chercher la moindre particule de lumière dans cette obscurité générale. Il prononça :
« Vous pouvez quitter votre appareil sans crainte mes amis. Nous n’allons pas tuer ceux que nous attendons depuis si longtemps ! » Ses paroles furent accompagnées des nombreux rires grinçants de ses suivants.
« Notre Dieu commun nous a réunis en ce jour béni entre tous, abrégez au plus vite notre exil et venez embrasser vos semblables. »

A l’évidence ces paroles devaient avoir pour but de nous rassurer pensa Latro. Et bien c’est raté ! Il demanda à une vingtaine de ses hommes de le suivre et remonta en direction des compartiments où se trouvaient les serviteurs, à quelques mètres au dessus de la soute. Ils attendaient patiemment les ordres, comme toujours pensa-t-il. Même si cette mission devait conserver l’apparence d’une simple mission civile de politesse devant permettre d’évaluer la future intégration de cette planète à l’Impérium, il n’en restait pas moins vrai que c’était lui le chef ici. Il allait devoir feindre un comportement de subordonné et qu’il obéissait a cet imbécile de serviteur Nothus, membre du culte de Mechanicus aux fonctions les plus basses, alors que c’était lui qui en fait donnait les directives. Les 80 autres membres de sa force d’intervention restèrent dans la soute de la navette protégés des yeux et scanners indiscrets par la coque de la navette spécialement conçue par les meilleurs artisans de Mars. Les hommes en robe à l’extérieur semblaient former une sorte de congrégation et il allait falloir se méfier d’eux pensa-t-il. Il s’assura que ses hommes étaient prêts d’un rapide coup d’œil dans leur direction et donna ses dernières instructions à Nothus. Le servo crâne de reconnaissance étant prêt, l’atmosphère analysée comme respirable, il activa l’ouverture automatique de la rampe de débarquement. Le servo crâne sortit en premier de la navette en virevoltant maladroitement de droite à gauche. Il se déplaçait lentement et filmait les visages des gardes et des membres de la congrégation, tous livides et sinistres, impression renforcée par leurs sourires révélant des dents métalliques. Ceux-ci ne semblèrent pas surpris de rencontrer un servo crâne car ils en faisaient un usage important également. Après ce round d’observation qui dura environ une minute, les Skitarii descendirent la rampe de débarquement armes chargées et prêtes à faire feu mais néanmoins baissées et adoptèrent une formation en fer de lance afin de couvrir la descente des serviteurs protocolaires. Nothus les suivit donc, accompagné d’une quinzaine de ses semblables qui lui faisaient office d’assistants. Pendant ce temps, la navette continuait de relayer les images prises par le servo crâne ce qui devrait permettre au conseil de Damoclès de se prononcer sur l’avenir de cette planète. Arrivés à quelques mètres les uns des autres, les Skitarii s’immobilisèrent devant les gardes noirs et attendirent silencieux. Le prêtre arachnéen s’avança et brisa la glace :
« Je suis Ominator, grand prêtre de l’Omnimessie, à qui dois-je m’adresser ? Qui est le représentant de votre flotte ? »
Nothus s’avança et dit à son tour :
« Je suis l’Adepte Nothus, prêtre de l’Adeptus Mechanicus, représentant de Mars sur votre planète ». A mesure que le serviteur s’avançait vers Ominator, Latro ne pût s’empêcher de sourire intérieurement. « Prêtre de l’Adeptus Mechanicus ! » Quelle blague… A chaque fois qu’il entendait Nothus prononcer cette phrase préprogrammée il avait envie de l’abattre pour son blasphème envers le Dieu Machine. Il n’était qu’un simple leurre visant à anesthésier la vigilance de l’ennemi ! Les seules choses que Nothus avait en commun avec un prêtre de Mars c’était ses implants cybernétiques. Ses quatre membres avaient été remplacés par des versions bioniques cuivrées et son visage était à moitié cybernétique, sa bouche avait été remplacée par un haut parleur miniaturisé enchâssé dans son masque d’acier doré. Il était enveloppé d’une longue robe rouge symbole de son pseudo grade au sein du Mechanicum, ceci devant parfaire le subterfuge. Si cela n’avait tenu qu’à lui, Latro aurait exécuté Nothus et Ominator sur le champ puis ouvert le feu sur les gardes mais la décision ne lui appartenait pas et ne lui avait pas été communiquée dans son com link.

L’air devenait pesant malgré le froid mordant qui régnait sur ce monde nocturne. Le lieutenant Latro remarqua soudain le contraste saisissant qui existait entre les deux prêtres : l’un portait une robe rouge qui laissait entrevoir des membres cuivrés alors que l’autre portait une robe noire et que ses pattes et ses doigts tentaculaires étaient argentés. Ce dernier accueillit Nothus à bras ouverts et continua de s’adresser à l’assemblée dans un gothique assez archaïque mais tout de même compréhensible.
« Cela fait tant d’années que nous attendons votre visite, nous avons tant à nous dire ! Veuillez me suivre chers amis, nous allons continuer cette discussion dans mes appartements afin de profiter d’un peu de chaleur et de passer à des choses un peu moins formelles mais tout aussi passionnantes, nous allons parler théotechnologie. »
« Enfin ! se dit le lieutenant Latro, on va savoir si vous allez vivre ou crever, bande de corbeaux sinistres ! Si vos doctrines varient un peu des nôtres, vous êtes morts ! »
Il s’adressa au sergent Pulex Dimico par com link crypté :
« Sergent, vous êtes responsables de la défense de la navette et de la suite des opérations. Je prends une quizaine d’hommes avec moi pour assurer la sécurité de la délégation. Gardez les hommes qui vous restent et établissez un périmètre de sécurité sur cette plateforme. Ne faites rien sans ordre spécial du conseil ou de moi-même. Nous serons de retour dans quelques heures, prenez votre mal en patience mais restez en alerte : je sens que cet endroit n’est pas aussi accueillant qu’on voudrait nous le faire croire ! »
« Reçu » répondit Pulex en se retournant vers la navette.
La délégation commençait déjà a s’engouffrer dans le temple noir suivie de près par les Skitarii, eux même suivis par les gardes noirs. Latro était le dernier et fermait la marche. Avant que les portes ne se referment derrière lui, il dit à son sergent :
« Au fait Dimico, je tiens le pari ! »
Deux immenses portes coulissèrent sur leurs montants avant que Pulex Dimico n’ait le temps de répondre :
« Vous perdez votre temps ! C’est à mon tour de vous montrer qui a raison cette fois ci ! »


Cela faisait plus de Six heures que Latro était entré dans ce sinistre bâtiment. Depuis, plus aucune nouvelle de la délégation et le sergent Dimico commençait à trouver le temps long. Non pas qu’il n’ait pas l’habitude d’attendre mais simplement parce qu’il avait reçu des ordres du conseil de Damoclès : avant de se décider de façon définitive, Tritas Scipio et les membres de son « tribunal » voulaient pouvoir analyser les données compilées par Nothus et avoir l’avis objectif du lieutenant Latro. A priori, le conseil n’avait pu définir à distance si la technologie utilisée sur cette planète était une variante de GCS ou basée sur des données corrompues par une technologie non humaine. Il fallait donc attendre. Lui et ses cinq hommes assuraient la sécurité de cette plateforme autour de la navette mais 80 Skitarii attendaient le moindre signal dans la soute de l’appareil. Cela faisait un moment que le conseil n’avait pas hésité quant au sort d’une planète et ce manque de directives laissait trop de place à l’incertitude. De plus les soldats du Mechanicum étaient observés par une dizaine de gardes noirs postés devant les portes de temple depuis que la délégation avait pénétré le temple. Ils ne devaient donc dévoiler aucun signe d’animosité ni d’hésitation. Il avait donc trouvé un moyen de passer le temps à mesure que les tours de garde s’enchaînaient : il observait les soldats adverses avec attention, son casque à respirateur intégré masquant le mouvement de ses yeux, essayant de trouver le point faible de ces adversaires potentiels. Ce qu’ils avaient pris pour des armures argentées recouvrant le corps de ces hommes étaient en fait les parties externes de corps cybernétisés. Ce choix n’avait pas été fait par les Skitarii qui, bien qu’utilisant du matériel de pointe, n’avaient pas de membres cybernétiques pour une simple et bonne raison : en cas d’isolement prolongé sur le terrain, il était impossible d’assurer les opérations de maintenance indispensables au bon fonctionnement de ce genre d’ « ustensiles ». Seuls quelques soldats de la 40e flotte disposaient d’implants corticaux mais aucun membre artificiel n’était posé en série sur les soldats de l’Adeptus Mechanicus sous les ordres de Scipio. M613A40 avait choisi une autre voie.


Une soudaine agitation tira Dimico de ses pensées. Les portes du temple s’ouvrirent et il aperçut le lieutenant Latro et ses hommes accompagnant Nothus qui marchait d’un pas lent et curieusement décidé. Il semblait ne pas faire de cas des personnes qui l’entouraient. Les gardes noirs qui accompagnaient Ominator s’arrêtèrent aux portes du temple et laissèrent las délégation de l’Adeptus Mechanicus regagner son transport sans encombre. Alors que le groupe d’hommes s’approchait, Dimico reçut une transmission dans son com link :
« Je suis pas mécontent de te revoir mon vieux ! »dit Latro.
« Moi non plus ! » répondit Pulex « Je commençais à m’ennuyer tout seul ! »
« Figure toi que cette saloperie de Nothus est en traine de partir en vrille ! On était en pleine discussion lorsqu’il a voulu se connecter à l’esprit de la Machine du temple. Ominator attendait ça depuis que nous étions entrés dans ce truc en métal. Il s’est donc connecté et après ca ben plus rien ! Il a bredouillé quelques mots au prêtre qui a accepté de nous laisser partir. C’est bien ma veine, il a fallu que ce serviteur de merde se mette à planter en pleine réunion officielle ! On a l’air malin maintenant… Apparemment, il veut qu’on le connecte à l’esprit de la Machine de la navette pour savoir d’où provient son anomalie. Je trouve ça étrange. Garde-le à l’œil mon gars, on le fait entrer en dernier. »
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MessageSujet: Re: Historique de la campagne (10/07)   Historique de la campagne (10/07) Icon_minitimeJeu 11 Oct - 14:26

Les autres membres de la délégation impériale avaient regagné leur place, tout le monde avait embarqué sauf Latro et Nothus qui étaient encore dehors.
« Latro à Dimico ».
« Dimico, j’écoute. »
« J’ai l’impression que Nothus émet comme une sorte de signal qui parasite mon équipement, tu peux voir si les scanners de la navette captent quelque chose ? »
« Ok je m’y mets ! Attends un peu, non rien de spécial… »
« Ca doit être moi, je deviens parano avec l’âge ! »

Latro fit entrer Nothus dans la navette et referma la porte. Les gardes noirs et l’étrange confrérie des prêtres avancèrent sur la plateforme d’atterrissage pour adresser un salut formel au moment ou la porte de la navette se verrouillait. Nothus était à peine entré qu’il voulut se connecter à la navette et établir une communication avec Tritas Scipio. Ceci eut pour effet d’énerver le lieutenant Latro qui rappela au serviteur qui était le chef à bord. Nothus ne voulut rien entendre et commença à vouloir se frayer un passage vers le terminal de connexion protégé par deux gardes. Au moment où il bouscula les deux Skitarii afin de se brancher, Pulex Dimico éructa :
« J’ai capté un signal émanant du serviteur et il dit : « Prosternez vous devant l’Omnimessie, le Dieu Machine et l’Empereur sont faibles devant lui. Il est tout et vous n’êtes rien. Implorez sa clémence ! » C’est un blasphème ! Arrêtez-le ! »

Latro ouvrit la porte en toute urgence se saisit de Nothus et d’un grand coup de pied en plein thorax le jeta dehors sans ménagement. Alors qu’il ordonna à ses hommes de faire de même avec le reste de la délégation et de débarquer, il pointa son arme en direction de Nothus et pressa la détente. Il lui sectionna les deux jambes au niveau des genoux de deux tirs bien placés tout en jubilant : « Enfin un peu d’action ! Ca faisait tellement longtemps que je rêvais de cribler cette ordure, quel pied ! »
Dès que les habitants de M613A40 virent les prétendus prêtres de Mars se faire exécuter, les gardes noirs commencèrent à tirer sur les Skitarii qui débarquaient en bon ordre. Les prêtres de l’Omnimessie étaient escortés par leurs gardes du corps vers la relative sécurité du temple sans ménagement. Pour Latro et ses hommes, les consignes étaient simples : amener un maximum de ces gardes autour de la navette et si les observations de Dimico étaient bonnes, il n’y aurait plus qu’a attendre quelques minutes pour que tout soit réglé. Les gardes de l’Adeptus Mechanicus avaient l’avantage du nombre et de la surprise mais ceci ne durerait pas. En effet, l’échange de tirs s’intensifiait et si ses hommes gagnaient du terrain quelques minutes auparavant, ils étaient cloués au sol par les rafales meurtrières des étranges fusils laser de leurs adversaires. De plus sur cette plateforme il n’y avait aucun couvert et seules leurs armures carapaces pouvaient les sauver. Sur les 100 hommes de son unité, déjà 15 gisaient morts, fauchés en moins d’une minute. Malgré ce massacre et les renforts constants des gardes noirs, aucun Skitarii ne flancha et Latro ordonna une retraite lente et ordonnée vers la navette. Il fallait gagner du temps. Une quinzaine de mètres les séparait de la rampe d’embarquement de la navette. Les pertes étaient maintenant de 28 soldats. Ils se battaient a 4 contre 1 alors qu’il ya avait cinq minutes le rapport de force était inversé en faveur des soldats de Mars. Plus que dix mètres, 8 mètres, cinq mètres. La porte était si proche, les pertes si nombreuses, il fallait espérer que ca en vaille la peine… Les survivants formèrent une dernière ligne pour se couvrir mutuellement. Au moment où le dernier des hommes de la 40e flotte entra dans la navette, on dénombrait 67 morts du côté impérial pour 150 cibles abattues. La rampe se referma et Latro dit a l’opérateur radio de la navette : « ouvrez moi un canal clair à destination du commandeur Scipio et déclenchez le compte à rebours, on va cramer ces salauds ! »

Le bruit des lasers ricochant sur la coque blindée était assourdissant. Les scanners détectaient près d’un millier de gardes noirs qui s’approchaient à vive allure.
« Ici Latro, la procédure de pacification électromagnétique d’urgence est engagée concernant le site d’atterrissage, portée 2 kilomètres, 30 secondes avant fin du compte à rebours. »
« Procédure de pacification électromagnétique générale engagée et effective dans 30 minutes. Bonne chance lieutenant. »
« Et c’est comme ça qu’on gagne une caisse de Wyskar mon gars ! » lança t-il a Dimico. Celui-ci affichait une mine déçue et dit :
« Quel pari de merde ! Je pensais pas qu’on pacifierait cette planète par la force ? C’était plutôt bien parti… Ca fait quand même la treizième de suite ! Ca va finir par nous porter la poisse Lieutenant ! »
« Qu’est-ce que tu veux, ils m’avaient l’air louche de toute façon ! En plus parier que Scipio préférerait la négociation à la manière forte c’est bien mal connaître le bonhomme si tu veux mon avis ! Allez accrochez vous les gars, dans dix secondes ces guignols vont regretter d’être venus si près ! » le compte a rebours affichait 5 secondes avant la détonation, 4 , 3 , 2, 1…

Une énorme vague électromagnétique partit de la navette et se propagea sur une superficie d’environ 4 kilomètres de diamètre ce qui terrassa les combattants ennemis en grand nombre. En effet une partie de leur métabolisme cérébral et pulmonaire étant cybernétique, ils ne purent survivre à cette attaque fulgurante. Les installations adverses furent ravagées dans ce périmètre sans aucun dommage apparent. Ce type d’attaque avait pour but de paralyser l’ennemi et de pouvoir étudier sa technologie sans mal par la suite. Cette technique de combat était habituelle au sein de la flotte n°40. Certes on s’en servait d’habitude pour neutraliser les infrastructures des planètes envahies plus que pour décimer les troupes mais cette fois-ci cette stratégie avait été meurtrière. L’emploi d’une navette de type PEM K 30 permettait de protéger ses passagers de la décharge électromagnétique grâce à un fuselage composé d’un alliage spécifique. Ainsi Latro et ses hommes purent ressortir de leur véhicule pour constater l’efficacité de leur piège. Ils dénombrèrent 1354 morts chez les autochtones auxquels il fallait ajouter les 15 corps encore fumants des serviteurs impériaux, 10 Skitarii de plus avaient succombé à leurs blessures entre temps. Ils n’eurent pas le temps de s’attarder et abandonnèrent la planète à son sort quelques minutes plus tard avant que les choses sérieuses ne commencent. En effet, une demi heure après l’appel radio, une centaine de charges PEM de plusieurs mégatonnes explosèrent à la surface de M613A40 visant en priorité les astroports et les centres de communication de la planète. Les points d’impact des charges larguées depuis l’orbite basse avaient été calculés de manière a ce que la totalité de la surface de M613A40 soit submergée d’ondes électromagnétiques. Les habitants cette planète furent pris de vitesse et périrent presque tous en quelques minutes, n’ayant ni le temps de riposter ni de s’enfuir. En effet, la totalité des habitants possédaient des implants mécaniques et cybernétiques qui grillèrent sous la soudaine surcharge magnétique, interrompant les cycles vitaux de toute la population. Cet épisode tragique qui vit la mort de 100 million d’âmes et la destruction totale d’une civilisation entière fut baptisée « La Renaissance » par l’Adeptus Mechanicus et surnommée « La Purge » par les survivants de ce cataclysme. Bien que rapide et extrêmement bien organisé ce génocide n’avait pas exterminé totalement la civilisation des fils de l’Omnimessie car nombre d’entre eux avaient quitté leur planète afin de prêcher la bonne parole à travers la galaxie. Un nombre réduit de dépositaires de ce culte étrange avait survécu et il était coutume pour les missionnaires de revenir sur leur planète d’origine à chaque Grand Solstice pour faire part des découvertes réalisées par chacun. Ainsi, quelques deux ans et demi après la renaissance, des dizaines de vaisseaux apparurent sur les scanners de l’Adeptus Mechanicus. Une force impériale composée de plus de 200 vaisseaux et chasseurs du Mechanicum prit son envol et traqua sans relâche les survivants. On estime que la civilisation des fils de l’Omnimessie disparut complètement suite à cette action militaire. Il est cependant impossible d’en être sûr car même si la plupart des vaisseaux noirs qui avaient été observés sur les scanners avaient été détruits, une dizaine environ avait réussi à semer ses poursuivants. Pire que tout, 11 vaisseaux de l’Adeptus Mechanicus manquaient à l’appel. Malgré cela, cinq ans plus tard, la flotte n°40 reprit sa route pour ne jamais revenir et laissa un gouvernement en place qui devrait assurer la reconstruction de Pharos, la planète nouvellement baptisée par Tritas Scipio, et sa reconversion en l’un des systèmes planétaires les plus importants pour le futur de l’Impérium. En effet, au vu de sa position géographique, il fut décidé que ce système planétaire allait devenir un immense complexe scientifique dédié aux recherches touchant au warp.

Pharos se trouve à proximité du Maëlstrom et est relativement éloignée des planètes les plus proches. Ce projet allait permettre à l’Adeptus Mechanicus d’éclairer à nouveau l’humanité ce qui explique son nom. Les recherches pourraient aller de nouveaux alliages pour les transports spatiaux devant résiste aux rigueurs des voyages dans l’Imatérium aux équipements permettant d’augmenter ou de diminuer les capacités psychiques du porteur. De grands travaux étaient donc nécessaires et la presque totalité de l’ancienne architecture fut rasée et remplacée par de nouvelles infrastructures à l’exception d’un ceinture de bâtiments courant le long de l’équateur de Pharos également appelée « ceinture de l’ancien monde ». Si personne ne sait véritablement pourquoi ces bâtiments ont été conservés (hormis pour des recherches sur l’ancienne technologie) tout le monde considère cette zone comme un immense musée dénué d’intérêt. Un gigantesque chantier démarra après la Renaissance : il fallait reconstruire le plus rapidement possible afin que les recherches puissent commencer dans les meilleurs délais. De plus, l’une des clés de cette entreprise était le secret absolu concernant le projet titanesque mis sur pied par l’Impérium. Il fut ainsi décidé par les Hauts Seigneurs de Terra d’effacer des archives impériales toute mention de ce monde comme étant un centre de recherche et il fut répertorié comme un agrimonde quelconque. Les seuls ordres conservant une trace du statut spécifique de Pharos sont l’Inquisition et l’Adeptus Mechanicus car la reconstruction allait être supervisée par ces deux entités. Ces deux immenses organisations firent appel à des quantités énormes d’esclaves et serviteurs tous équipés d’implants permettant une lobotomie à plusieurs kilomètres de distance en cas de manquement à la clause de confidentialité signée par les intéressés. Pour que les travaux avancent de façon rapide, il fut décidé de faire appel à sept guildes d’artisans qui allaient devoir s’occuper non seulement des travaux mais également des recherches futures. Chacune avait sa spécialité propre dans un domaine particulier (la cybernétique, l’astrophysique, la génétique…) Ceci avait pour but de développer une certaine concurrence et émulation entre les différentes guildes. En moins de 100 ans, Pharos acquit son visage actuel : celui d’une planète recouverte de laboratoires et d’usines dédiées à la recherche et la découverte des énormes potentiels du Warp.
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MessageSujet: Re: Historique de la campagne (10/07)   Historique de la campagne (10/07) Icon_minitimeJeu 11 Oct - 14:27

Pharos aujourd’hui.

Les guildes travaillèrent de façon titanesque pour que le chantier soit terminé rapidement. Chacun avait ses méthodes de travail et ses qualités propres. Ceci peut encore être observé de nos jours car les différents districts de Pharos ont été créés et sont administrés par six des sept guildes dépositaires du savoir. Une grande animosité les oppose et ceci conduit souvent à des conflits d’intérêts voire des luttes armées entre les différentes milices financées par chacune. Des sabotages et des règlements de compte sont fréquents. Les sept guildes sont les suivantes :

GUILDE DE MIDAR
Officiellement spécialisée dans les recherches et la conception de moyens de transmissions et de compilation des informations dans des espaces de stockage miniaturisés. Cette guilde offre officieusement ses services au plus offrant pour tout ce qui concerne l’espionnage industriel et les opérations secrètes. Elle développe des solutions technologiques permettant de renforcer la discrétion dans les actions secrètes ou camouflées et dispose des meilleurs espions, certains diront des meilleurs assassins.


GUILDE DE NUNKES
Spécialisée dans la conception de systèmes cybernétiques et de membres bioniques. Cette guilde contrôle le secteur industriel situé au nord ouest de la capitale de Pharos. Les milices de Nunkes sont composées de brutes épaisses ne faisant pas dans la dentelle. La force brute est leur mode opératoire, ce qui est dissuasif, compte tenu de la qualité des productions de Nunkes équipant leurs miliciens. On parle en secret d’accords ancestraux existant entre cette guilde et le chapitre Astartes des Iron Hands bien que ceci ne soit pas clairement établi. Aux dernières nouvelles, un contrat de collaboration a été signé entre Nunkes et la Maison Pandora.


MAISON PANDORA
Spécialisée dans les manipulations génétiques et tente de mettre au point un spécimen d’homme parfaitement acclimaté aux longues expositions au Warp. La Maison Pandora est présente sur Pharos et sur sa petite lune Cruciatus. Elle y dirige les laboratoires présents au nord de cette planète. D’horribles légendes circulent sur les pratiques cruelles des magos sur Cruciatus. Le projet actuel liant la guilde de Nunkes à Pandora vise a créer ce qui devra être selon ces deux entités le futur de l’homme: un être fait d’acier dont les quelques organes vivants résisteront à l’épreuve du temps en ayant l capacité de se régénérer eux-mêmes. Les forces de Pandora sont composées d’hommes à l’apparence normale mais bénéficiant d’une force et d’une célérité grandement supérieures à la moyenne humaine. Ils sont plus précis, plus rapides et résolus que la plupart des meilleurs soldats de l’Adeptus Mechanicus.


LE CLAN DES NARKHEM
Cette guilde travaille en étroite collaboration avec l’Inquisition sur une gamme d’équipements et armements destinés à augmenter les capacités psychiques du porteur. Il ne s’agit aucunement d’armes de force, ceci étant le domaine réservé de La Confrérie Des Lames Spirituelles, autre guilde qui sera détaillée plus tard. Il s’agit en fait d’armes devant permettre de développer un potentiel psychique latent ou au contraire de bloquer toute activité psychique d’une cible. Puisque son domaine de recherche touche à un sujet sensible qui est celui des parias, l’Ordo Malleus suit de très près les progrès réalisés par les Narkhems.


LA CASTE DES ATOMISTES
Cette guilde cherche un moyen de transposer ses découvertes en matière de propulsion énergétique et en matière de motorisation perpétuelle et autosuffisante à un stade plus important. Leur grand projet est de remplacer les systèmes de réacteurs équipant les flottes de l’Adeptus Mechanicus par leurs créations ne nécessitant aucun approvisionnement externe en énergie. Ses forces armées sont constituées de mercenaires armés par leurs propres usines d’armement, la plupart du temps des agents équipés d’armes à plasma.


LA CONFRERIE DES LAMES SPIRITUELLES
Cette guilde profite de la situation de Pharos pour développer des armes de force étant naturellement sensibles aux capacités psychiques des matériaux avec lesquelles elles entrent en contact. Les artisans veulent développer des armes qui pourront être maniées par des soldats au potentiel psychique nul mais qui retourneront les capacités psy de leurs cibles contre elles, leur renvoyant leur propre énergie psychique sous forme de décharges énergétiques au moindre contact. Il va de soi que de telles armes utilisées par des psykers confirmés deviendraient surpuissantes car elles garderaient les propriétés d’armes de force classiques en plus de leurs caractéristiques spéciales. L’Inquisition finance une grande partie des recherches de cette guilde. Les gangs défendant les intérêts de la Confrérie sont le plus souvent équipées d’armes blanches, mortelles maniées par des experts tels que leurs miliciens.


LES TEMPLIERS DE MARS
Les Templiers comme ils sont appelés constituent une guilde fantôme et mystérieuse. Ils semblent contrôler le légendaire laboratoire 51, si tant est qu’il existe, et bénéficient d’une autorité naturelle sur les autres guildes jouant parfois même les médiateurs lorsque les conflits d’intérêt deviennent trop importants et difficiles à gérer. Le gouverneur planétaire semble même respecter à la lettre les décisions de cette autorité autonome et officieuse bie que parfaitement tolérée par l’Inquisition. Personne ne sait ce qui rend cette organisation si puissante et respectée, à part bien sûr les dirigeants de chaque guilde, le gouverneur et les représentants de l’Inquisition. Il n’existe a proprement parler aucune force armée qui ait été vue ou identifiée formellement comme dépendant des Templiers de Mars. Les membres de cet ordre semblent se servir des institutions en place pour faire respecter leurs décisions. Leur autorité est telle qu’il est sûr qu’elle repose sur la maîtrise d’une science ou d’une technologie surpuissante.



Vie quotidienne.

Les troubles entre guildes sont le plus souvent inconnus des autorités dirigeantes et réglées en privé par les différentes milices dépendant chacune d’une famille ou guilde différente. Il n’est cependant pas rare que les hostilités obligent l’Archimagos Morkhan Secundus à sévir pour rappeler que les magos des différentes guildes œuvrent dans un but commun : dompte le warp pour la plus grande gloire de l’Impérium de l’humanité.


Il est important de savoir que le gouverneur planétaire est directement élu par les dirigeants de chaque famille, les 3 membres de l’Inquisition, ainsi que par l’Archimagos (qui dirige et oriente la politique scientifique générale tous les cinq ans) et par le chef des forces armées (général des SKitarii chargés du maintien de l’ordre). Ce collège de 13 personnes (en comptant le gouverneur planétaire) gère la totalité des aspects de la vie de Pharos. A sa tête de trouve actuellement le gouverneur planétaire Julius Léophonte a ce poste depuis plus de 3 mandats déjà (16 ans au total) ainsi que 3 inquisiteurs. Léophonte est très apprécié de chaque membre du collège électoral et a les faveurs de l’Adeptus Mechanicus, bien que ne faisant pas partie du clergé de Mars. Cet ancien chef des forces armées possède un sens de l’organisation rigoureux qui a permis de spectaculaires avancées dans les recherches entamées par les différentes familles. Il réussit à mettre en sommeil les tensions existantes entres les différents laboratoires grâce à l’organisation d’un championnat de technologie guerrière organisé dans ce qui peut être appelé la capitale de Pharos : Sapientia.

Bien que la surface de Pharos soit recouverte par les constructions humaines, il existe une zone non contrôlée par les guildes qui abrite les quartiers de l’Inquisition, le palais du gouverneur et le poste de commandement central de l’armée. De nombreux notables y ont également établi résidence. C’est dans cette zone que se déroule cette fameuse compétition, une arène spéciale y a même été érigée. Des joutes et des combats à mort y sont régulièrement organisés entre les champions de chaque guilde à l’exception des Templiers de Mars qui ne participent jamais à ce genre de rencontres. Une série de combats est organisée chaque semaine et à l’issue de chaque mois la guilde qui totalise les meilleurs résultats obtient une bourse spéciale qui lui permettra de financer ses recherches de façon plus efficace et de s’attirer les faveurs du public et la notoriété. La guilde qui a remporté le championnat pour la deuxième fois consécutive est la guilde de Nunkes. Ces jeux sanglants passionnent véritablement le peuple de Pharos dans tous les districts de la planète. Même si les notables assistent régulièrement aux compétitions en direct depuis le dôme Maxima, la majorité de la population ne fait que regarder les combats sur écran, n’ayant pas les moyens ni l’autorisation d’assister à de telles festivités. Suite à la renaissance de Pharos, il a fallu repeupler cette planète et on décida de faire appel aux meilleurs ouvriers et scientifiques que les rangs de l’Adeptus Mechanicus et les civils pouvaient fournir dans les systèmes planétaires voisins. Ils arrivèrent en nombre avec femmes et enfants. Alors que les autorités dirigeantes avaient énormément d’estime pour eux au moment de la reconstruction, une fois les travaux terminés, ces populations furent désormais assignées à des tâches répétitives et sans grand intérêt hormis pour les analystes de leurs travaux qui connaissaient des conditions de travail bien meilleures.
Même si aucune rébellion ouverte n’a éclaté depuis les dix dernières années, le mécontentement est général et les quelques 70% de la population (ouvriers et laborantins) semblent s’organiser depuis plusieurs mois. A l’heure actuelle, les masses laborieuses sont tenues au silence par la menace d’activation de leurs implants de lobotomie. De plus, il est désormais avéré que des contestataires un peu trop hardis et bavards aient disparu à jamais du jour au lendemain sana aucune explication. Tout ceci conduit à la docilité du plu grand nombre pour le plaisir des dirigeants. Certaines rumeurs semblent affirmer que les fils de l’Omnimessie n’ont jamais véritablement disparu et que leurs descendants vont revenir libérer la planète de leurs ancêtres. D’autres bruits de couloir plus insidieux précisent que ce culte s’est infiltré sur Pharos depuis la grande reconstruction qui a suivi la Purge et ont même participé aux travaux, attendant patiemment le moment d’entrer en action, le signal devant venir du ciel. Malgré les nombreuses enquêtes de l’Ordo Héréticus, aucun culte de ce type n’a pu être démantelé à ce jour.

Les habitants de Pharos se contentent de vivre au jour le jour d’autant que chaque district (division géographique de Pharos, chacune contrôlée par une guilde) est administré de façon plus ou moins autoritaire par une méthode propre à la guilde au pouvoir. On peut citer ici l’exemple de la guilde de Midar qui contrôle son district au moyen de sentinelles automatiques alors que d’autres emploient des milices armées. Si les moyens employés ne suffisent pas, il est fréquent que les guildes fassent appel aux Skitarii pour assurer la sécurité. Chaque district possède une forteresse lourdement défendue et les troupes de choc de Mechanicus y sont très nombreuses. A l’inverse, les flottes militaires présentes sur Pharos sont réduites à de petites flottes mobiles composées de chasseurs. De nombreuses flottes lourdement armées et escortées font le déplacement mais chacune est placée sous la protection de Mars et escortée par ses propres appareils ne dépendant pas directement de Pharos. La sécurité de ce système planétaire est donc assurée par des plateformes orbitales à l’armenment perfectionné franchissables grâce à des codes d’accès fréquemment modifiés.


Bien que les habitants de Pharos estiment que les choses doivent changer et souhaitent de profonds bouleversements, cette société inégalitaire est relativement stable et ne connaît que peu de mouvements de foule durables. Les serviteurs et scientifiques travaillent jour et nuit sans ciller et les chefs de projet de l’Adeptus Mechanicus n’ont pas a craindre de révolte. Pourtant, cette relative tranquillité inquiète certains membres de l’armée qui redoutent des mouvements de rébellion. En effet, les conditions de vie sont particulièrement difficiles pour les 80 millions de d’employés des guildes car ils travaillent plus de 15 heures par jour dans des milieux très dangereux. Le nombre d’accidents mortels est élevé et le manque de considération des dirigeants vis-à-vis de ces travailleurs faire grandir le sentiment d’injustice et d’exploitation. De plus les dirigeants vivent à l’écart dans le luxe de la capitale et n’ont que faire de leurs « esclaves » tels qu’ils les nomment. Cette attitude condescendante ne permet pas de calmer certaines tensions. On peut retrouver cette organisation dans chaque district, les dirigeants étant retranchés dans leur forteresse et ne se souciant guère des conditions de vie de leurs « outils de production ».


La vie dans le système de Pharos est donc rythmée par les nombreuses heures de labeur, les prières à l’Empereur dirigées directement par les proches de l’inquisiteur Laméa (aucun membre de l’Eccesiarchie n’étant autorisé à se poser sans accord de l’inquisition.) et les retransmissions des performances sanglantes des champions de la mort du Dôme Maxima. La vie semble suivre son cours sans encombre, la routine étouffant les désirs de changement des exploités de ce système planétaire. Pour le moment du moins…


LEGENDE KHERDEIDE:
« Avant le dernier solstice de notre ère, un astre noir et rouge feu apparaîtra entre notre mère à tous et notre foyer. Ceci marquera le début de l’indépendance de Morphée et le retour de nos anciens maîtres qui chasseront les infidèles et les cupides de notre paradis. Alors les braves devront faire face à la mort et les lâches prier pour leur vie. »
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